Les fonds de dotation actionnaire sont encore peu répandus en France, mais ils constituent un modèle économique courant dans les pays d'Europe du Nord, notamment au Danemark et en Suède.
Un dirigeant d’entreprise peut choisir de donner une partie de son capital à un fonds dédié à des actions philanthropiques et à des projets d'utilité public.
C’est un geste fort car les parts de l’entreprise transférées au Fonds de Dotation ne peuvent être ni vendues ni dissoutes. Cela signifie que les fonds seront utilisés pour soutenir des causes de philanthropie.
Autrement dit, c'est un don sincère et un acte de solidarité ancré dans une vision à long terme. Les ressources générées par ces parts peuvent alors financer des initiatives et des projets dans des domaines variés tels que l'éducation, l'environnement, la santé, ou encore la culture.
Par exemple, cela peut inclure des programmes de formation pour les aidants familiaux, des propositions de loisirs ou de rencontres à destination des personnes âgées, des aménagements accessibles pour les personnes en situation de handicap. Ces fonds peuvent être utilisés pour initier des projets ou pour soutenir des associations locales qui partagent une mission similaire.
Contrairement à la fondation traditionnelle, le fonds de dotation actionnaire permet à une entreprise de marquer son engagement humanitariste, tout en assurant la sécurité financière du fonds grâce aux bénéfices partagés. Ce modèle encourage une vision à long terme, où l’entreprise s’engage dans la société tout en préservant son indépendance.
En France, ce type de fonds commence à émerger, mais il représente une opportunité pour ceux qui veulent laisser un héritage philanthropique. C'est une façon de dire : "Je veux que mon entreprise continue d'avoir un impact positif, même après moi.".